Hier c'était le 12/12. Un jour habituellement festif chez les gars de la "une" (là, ça serait un peu long à expliquer mais disons pour faire simple que ça nous renvoie une bonne douzaine d'année en arrière, sur 2 roues toujours évidemment, avec une clé 12 à la main pour effectuer la réparation des bicyclettes des étudiants de l'INSA).
C'était aussi mon retour "au bureau" à st-ro après une semaine passée à l'usine à essayer de convaincre les dirigeants d'être un peu plus volontaristes en matière d'économie d'énergie. Mais à 0,03 $ le kWh électrique (imaginez que votre facture d'électricité serait subitement divisée par 5...), inutile de dire que les économies d'énergies ne sont hélas pas vraiment une priorité. Pour l'anecdote, sachez que j'ai relevé dans la même pièce des équipements qui d'un coté produisaient de la chaleur... pendant que d'autres assuraient le refroidissement à l'autre extrêmité. Chercher l'erreur...
Une transition tout trouvée pour se souvenir que le 12/12 fût aussi marqué par le retrait du Canada du protocole de Kyoto. Une position très sévèrement critiquée ici au Québec, qui une fois de plus, "subit" les choix politiques discutables (...) du gouvernement fédéral.
Autant il y a 12 ans, lors de mon année passée à Göteborg en Suède, j'avais eu l'impression de vivre au futur avec un bon 15 ans d'avance autant là, bizarrement, ça donne un peu le sentiment inverse lorsque l'on vit en direct ce genre d'annonce. Une date qui restera dans l'histoire et à laquelle on pourra faire référence dans 25 ans, lorsque le climat sera complétement chamboulé et que l'on commencera à s'inquiéter de faire payer les coupables.
Parce que si la lutte contre les changements climatiques reste une question sensible qui met évidemment en difficulté les pays très émetteurs de gaz à effet de serre, rares sont ceux comme le Canada et les USA qui font preuve d'autant de mauvaises volontés à agir! Voilà c'est dit.
Petit lot de consolation malgré tout : en Amérique du Nord, l'année 2012 s'annonce comme étant celle de l'économie d'essence. Les américains vont donc devoir songer à abandonner progressivement le traditionnel V8 essence 5.0L contre un "plus modeste" V6 3.5L...
Vive le Québec libre! :p
